27 juillet : Jour 14 - Shanghai : Jeudi c'est raviolis ! (et shopping aussi)

De retour à Shanghai, on voulait absolument goûter aux bouchées shanghaiennes, dont je gardais de mes précédents voyages, un super souvenir. Mais bon comme on n'était pas très doué et qu'on n'était pas très sûr de l'adresse indiqué par le Lonely, on a préféré demander à l'accueil de l'auberge après avoir réservé notre excursion du lendemain.

Direction le bazar de Yuyuan (豫园商城 yùyuán shāngchéng) : une sorte de reconstitution de vieux bâtiments chinois aux couleurs bien pétantes, une sorte de Disneyland bien kitsch envahi par les touristes venus pour faire des affaires et déguster les bouchées shanghaiennes.

Les bâtiments kitsch à la limite de la caricature où on peut apercevoir le flot de touristes qui s'y pressent. D'ailleurs on y est allés aussi :)

Super photo d'un Starbucks camouflé !

Qu'est-ce que les bouchées shanghaiennes (小笼包 xiǎolóngbāo, petites bouchées dans un panier) ? Des trucs délicieux :D~

On n'avait pas pensé à prendre ces délicieuses bouchées en photo, donc celles que vous verrez sont là grâce à la fonction "Images" de Google.

Donc les bouchées shanghaiennes ressemblent à ça... sans le fumet :)

Rien que d'en parler j'ai faim. Je ne suis pas le seul : quand je dis "bouchées shanghaiennes" à Kali, elle me répond immédiatement "Bon ! chaud !" avec un sourire qui ne trompe pas. Plus prosaïquement il s'agit de raviolis à la vapeur au porc et aux crevettes qu'on doit avaler en une bouchée pour savourer le jus délicieux mais bouillant. Avec un risque non négligeable de se brûler le palais au 3ème degré, mais il faut savoir être audacieux dans la vie. Ils ont même poussé le vice à faire des bouchées géantes de la taille d'une brioche qu'on sert avec une paille pour boire le jus. Ah oui ! On n'est pas allé au resto où on fait une queue de 50 mètres, réputé dans le monde entier pour les manger, mais dans un resto vraiment sympa pas loin. On s'est régalé aussi avec les autres bouchées à la vapeur mais aussi avec les desserts à la vapeur (un dessert jaune et chaud à la mangue, un gâteau gluant au taro et pleins de bonnes choses)

La bouchée géante et sa paille (photo Google)

C'était notre meilleure expérience culinaire du voyage. Bien au-dessus du canard pékinois.

Après quoi, emporté par l'euphorie du déjeuner, on a profité d'être à cet endroit blindé de boutiques de souvenirs pour faire notre shopping. Grosse journée shopping : on a quasiment ramené les 3/4 de nos souvenirs de là : entre les petits porte-bonheurs, les t-shirts rigolos (dont un génial avec un panda qui fait les 24 mouvements de tai-chi), les straps de portable, les éventails et autres babioles, on a aussi négocié une valisette (pour 9€ au lieu de 18€ et la satisfaction d'avoir vexé la vendeuse et comme le dit si bien la pub Mastercard "Et ça, ça n'a pas de prix") . Dans l'ensemble on a super bien négocié.

Nous (enfin les filles) nous sommes faits plaisir en achetant des bracelets en jade dans une bijouterie avec une vendeuse terrible !! Sûrement un boss de fin de niveau tellement elle était efficace : elle a réussi à déterminer ce que les filles voulaient comme modèle (enfin surtout la couleur) et sans qu'on ait le temps de dire "ouf !", Karine et Cécile avaient déjà les bracelets autour de leur poignet. On avait déjà eu un discours sur le jade, sur le fait que mis au poignet gauche, et en contact avec un point d'acuponcture, le bracelet changeait de couleur et indiquait ainsi l'état de santé de la personne. Ainsi que la façon pour reconnaître un bon jade. Les bracelets proposés sont de bonne qualité. Du coup les filles ont craqué et ont pris leur bracelet. En partant la vendeuse m'interpelle, me prenant sûrement pour un guide et me dit en rigolant "Ramène-nous d'autres laowai (étrangers) la prochaine fois".

Le superbe bracelet de Karine

On est rentré assez tôt à l'auberge pour se poser. Florian et moi voulions nous faire couper les cheveux et pas loin de l'auberge, on a trouvé des salons de coiffure un peu plus traditionnels que ceux qu'on a vus à Beijing. Le salon où on est entré venait visiblement d'ouvrir, et pour attirer les clients il proposait des tarifs super préférenciels. Du genre 10 yuans pour la coupe, soit 1 euro. Cécile veut faire partie de l'aventure. Il fallait dire qu'on était le centre d'attraction de tout le salon : les coiffeurs s'attroupaient autour de Ciloo pour voir comment ça fait de couper les cheveux d'une Occidentale, et le coiffeur en charge de Florian découvre à quel point des cheveux d'Occidental pouvait être dense :D. En tout cas ils étaient très pros : on a eu droit à un superbe massage du cuir chevelu, et pour les gars, ça a été très rapide. Mais malheureusement on s'est mal compris avec les coiffeurs pour Cécile, et ce qui ne devait être qu'une simple coupe s'est avéré plus compliqué. Ca s'est transformé en une mise en pli avec des produits bien chers qui font qu'au final la coupe de Ciloo a été beaucoup plus chère que prévue. Et surtout ça a duré beaucoup plus longtems que prévu. Mais le résultat était réussi. Pendant ce temps-là, Kali était harcelée par deux gamins chinois qui essayaient de lui faire la conversation et qui lui ont débité tout ce qu'ils avaient appris en anglais. On a rarement entendu quelqu'un comptait aussi vite de 1 à 100 en anglais. Pas méchants, les gamins, mais un peu chiants à la fin quand même... Bref les nôtres seront pas comme ça, quoi !

Pour finir la soirée, on est allé dîner dans un resto dégueu avec une serveuse vraiment désagréable qui nous a gâché une journée qui avait si bien commencé.