13 août, 2006

20 juillet : Jour 7 - Taishan (1) : Montagne céleste en téléphérique

Ah ! Grosse journée ! On va grimper sur le Taishan 泰山 ou le mont Tai, parce que c'est débile de dire "mont Taishan", étant donné que "shan" veut déjà dire "mont" ou "montagne". Un peu comme quand on dit le mont Fujiyama... Bref c'est l'une des montagnes les plus sacrées du taoïsme avec une vue superbe comme on peut les voir dans les peintures chinoises. Pour ce faire, direction la gare routière vers la ville de Tai'an 泰安, au pied du mont Tai.

La grande esplanade avant l'entrée au Taishan

Pour avoir l'immense privilège de fouler le sol sacré des dieux, il faut comme partout en Chine, mais encore plus ici débourser. Payer l'entrée. Puis payer un mini-bus pour accéder à la Porte du milieu qui doit se trouver à mi-parcours du sommet d'où on peut aussi payer un téléphérique pour y arriver. On peut aussi y aller à pied, mais on en avait un peu marre des marches et des escaliers en Chine. Surtout que l'expérience en mini-bus est quelque chose qui vaut la peine d'être vécu... surtout quand on est fan de sensations fortes. Très fortes :D Imaginez un mini-bus d'une vingtaine de places lancée à fond la caisse sur une route de montagne. Hum... pas terrible, vous dites ? Ok... ajoutez le fait que les suspensions sont mortes, que le conducteur a la fâcheuse phobie de rétrograder et qu'il ne veut rouler qu'en troisième... Ah oui ! il prend aussi les virages comme un trappeur... Et c'est pire dans la descente !!

L'entrée au Taishan 100 yuan

Et l'assurance (parce qu'avec les chauffeurs de mini-bus qui se prennent pour Schumacher, il paraît que c'est plus prudent, même si personne n'a demandé notre avis) : 20 yuan

Mais autant les mini-bus font très cheap, autant les téléphériques sont superbement entretenus. Le fait de traverser une mer de nuages et puis de la survoler a quelque chose de magique.

Le billet du téléphérique


Après avoir pris une petite crêpe à la ciboulette (grosse branche de ciboulette qui arrache bien et qui donne l'haleine fraîche), on est monté au sommet où on s'apprête à vivre l'un des meilleurs moments du séjour.